La Loi MOP - Evolution?

Publié par Pascal Bresso.

La Loi MOP et sa répartition ne me paraissent plus refléter la réalisation de nos projets.

Aujourd'hui, que constatons nous:

Un travail très important sur la thermique des bâtiments avec si nécessaire des simulations thermiques dynamique dès la phase esquisse, afin de lancer les choix les plus judicieux.

Les calculs ne sont plus une vérification que la batiment fonctionne, qu'il est réglementaire, ou pour permettre le dimensionnement des installations, mais bien un outil d'aide à la conception.

Chaque fois que nous avons calculé plus tard que l'APS, et bien, le projet a du être repris, parfois en profondeur, avec les pertes de temps, d'énergie, et la perte d'informations que cela engendre.

Ce n'est pas admissible, et ce d'autant plus que le contexte économique nous a fait perdre 20% (au moins) sur les taux d'honoraires, et que, pour nous en sortir, nous, techniciens, ainsi que les architectes, nous devons optimiser nos ressources.

Ce travail culmine vers l'APD, avec les calcul thermiques réglementaires. Et nous ne pouvons pas le construire à partir d'un projet APS

Reprendre un APD aujourd'hui est catastrophique financièrement et techniquement.

Aussi, l'essentiel du travail de conception est terminé en phase APD. Il ne reste alors qu'une mise en forme et l'ajout des descriptions et généralités en phase PRO, ce qui va rapidement avec l'assistance de l'Informatique.

Il faut aussi lutter contre l'envie d'aller de l'Esquisse au PRO en direct. C'est une certitude, le faire est aller au mur, et tous deviennent grognon, des concepteurs au Maitre d'Ouvrage.

Aussi, il faut militer pour une répartition qui reflète la réalité de notre travail, et nous permette, avec des honoraires tirés vers le bas, de ne pas faire le banquier de nos clients, ce que nous ne sommes pas.

ESQ  5%
APS  10%
APD  25%
PRO  10%

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